Quelques lectures intéressantes

Et voilà quelques lectures pour ne pas tout oublier pendant les vacances …

Marketing vert ou vrai circuit court paysan : dans le Nord, deux visions de l’agriculture s’affrontent
Reporterre publiait en janvier dernier un article sur o Tera : La firme O’Tera, liée à la « galaxie Mulliez », implante des supermarchés se revendiquant du circuit court. Du pur marketing, dénoncent des associations et agriculteurs locaux, qui ont créé leur propre supermarché en vente directe.
Un article de Bernard Krieger signalé par Vincent Nourigat, à lire ici http://www.reporterre.net/Marketing-vert-ou-vrai-circuit

Rappelons qu’un magasin O’Tera est prévu sur le site d’Oxylane …
–  Le grand bétonnage, une bombe climatique à lire sur Mediapart .
Cet article de Jade Lindgaard  fait partie d’une série consacrée aux conséquences de Grands, Moyens et Petits projets inutiles qu’on trouve un peu partout en France. Aéroport de Notre-Dame-des-Landes, Center Parcs, autoroutes, zones d’activités commerciales : au nom du développement de l’activité économique, l’État mène une politique de destruction du territoire aux conséquences irréversibles. L’effet sur le climat est catastrophique

100 millions de tonnes de CO2 sont émises chaque année, soit près de 20 % de toutes les émissions nationales, par ce bétonnage endémique!

http://www.mediapart.fr/journal/france/270715/le-grand-betonnage-une-bombe-climatique (pour les abonnés)
ou en fichier joint ici.

Le prochain article de la série aura comme thème le leurre de la création d’emplois…

La surproduction de surfaces commerciales et la production des friches à lire sur le blog JGA/CREO, cet article qui nous a été signalé par nos amis de SPLF45 (Saint-Jean-de-Braye).

Chacun peut observer la poursuite des constructions péri-urbaines : centres commerciaux, hypermarchés, galeries, parcs d’activités commerciales et la montée de la bétonisation, l’allongement d’entrées de villes « à la française », les vacances de commerces en centre villes, les friches commerciales…

L’objectif du présent article est d’actualiser et préciser la situation et son évolution ces dernières années, d’en clarifier les raisons et en tirer des conclusions du point de vue du citoyen.
http://www.blog-creo-urbanisme.com/2015/05/urbanisme-commercial-causes-de-la-surproduction-de-surfaces-de-vente-malgre-la-stagnation-du-pouvoir-d-achat-strategie-des-grands-di

– « Ce que l’on sait sur Caylus et ce que l’on ne sait pas. »

Plus près de nous encore, un article remarquable de Thierry Ruf sur le Caylus Cette note fait suite à un exposé donné au colloque “Rationalités usages et imaginaires de l’eau” (Cerizy-la-Salle 20 – 26 juin 2015). Elle intègre des éléments d’observations récents sur le terrain. L’article se termine sur une proposition de moratoire

L’idée d’un moratoire sur le projet de ZAC est raisonnable, pour éviter toute déconvenue et proposer un schéma innovant par rapport au projet initial, tenant compte de nouveaux éléments issues d’une recherche pluridisciplinaire dans laquelle les universités et les centres de recherches de la métropole de Montpellier trouveraient un terrain passionnant et les autorités publiques et les acteurs économiques une forme relativement nouvelle de prises de décision.

Dans l’article on trouve un paragraphe suite à la visite que Thierry Ruf avait faite sur le terrain convoité par Oxylane, à notre demande lors des travaux menés à la source. C’est  page 16

« Sur un autre site controversé d’urbanisation, le projet Oxylane situé au Nord de Montpellier sur la commune de St Clément de Rivière, j’ai pu me rendre compte d’une situation relativement similaire à celle de Viviers et de Caylus. Au coeur de la zone commerciale prévue, la source des Fontanelles se présente comme un ancien puits maçonné de pierre sèche, au creux d’un vallon. L’eau qui sortait du puits sous l’effet de la pression de la nappe elle aussi alimentée par les collines environnantes était conduite au mas du même nom par un canal de surface. Les propriétaires ont décidé de transférer l’eau de la source par une canalisation enterrée, mais les travaux ont été rendus difficiles par la mise en boue de tout le secteur de la source, malgré le pompage permanent organisé par l’entreprise pour évacuer l’eau. Soit dit en passant, le patrimoine hydraulique bâti de cette source ancienne a été très largement détruit par les dits travaux, un signal sur lequel la communauté montpelliéraine pourrait s’interroger. Que fait-on du patrimoine hydraulique dans notre région ? »

Signalons une petite erreur : la source des Fontanelles n’alimente pas le mas du même nom, mais le mas de Fontfroide-le-Bas. De plus, l’eau n’était pas conduite par un canal de surface, mais par une conduite enterrée : le travaux ont consisté à remplacer cette conduite.